Cette édition du Membre en vedette met l’accent sur deux membres du RRCID qui ont émigré au Canada. Tout d’abord, nous avons rencontré Cici Clancy, de la GRC Ontario, qui est arrivée d’Irlande en 2017. Ensuite, nous avons rencontré Celest Prodon de l’AIEST 856, qui a émigré du Nigéria et s’est installée à Winnipeg il y a quarante-quatre ans.
En Irlande, Cici a commencé par faire du théâtre, puis s’est tournée vers le cinéma. Elle a obtenu une maîtrise dans ce domaine et souhaitait acquérir davantage d’expérience en tant qu’assistante réalisatrice. Bien que l’industrie cinématographique irlandaise se soit développée ces dernières années, elle a décidé qu’elle progresserait plus rapidement au Canada. Après son arrivée, Cici a appris qu’elle aurait besoin d’une résidence permanente (RP) pour devenir membre de la GRC et pour travailler. Elle a déposé sa demande, puis la pandémie a frappé. Ce fut une période difficile, mais elle a persévéré, obtenu sa RP, rejoint la GRC et est devenue membre du RRCID.
Celest a émigré du Nigéria il y a quarante-quatre ans et s’est installée à Winnipeg. À son arrivée, elle ne connaissait pas l’industrie canadienne du spectacle. Son entrée à l’AIEST s’est faite par hasard. En fait, elle l’a fait à l’occasion d’un plat de lasagnes qu’elle avait préparé pour ses enfants et leurs amis. La mère des enfants a été tellement impressionnée par la cuisine de Celest qu’elle lui a demandé d’en préparer une autre et lui a proposé de la payer. La cuisine était l’une des activités préférées de Celest, mais elle n’avait jamais envisagé d’en faire son métier. Peu après, elle a rejoint l’AIEST 856 en tant que membre des services de l’artisanat. C’était un coup de chance.
Par rapport aux interviews précédentes de la série Membre en vedette, les participants de cette édition sont des membres récents du RRCID. Nous leur avons demandé quelle était leur expérience du régime jusqu’à présent et ce qu’ils pensaient de la retraite. Comme la plupart des Canadiens, ils avaient une certaine connaissance des REER et de la façon dont ils contribuent à réduire l’impôt sur le revenu. Mais ni l’un ni l’autre n’avait une vision claire de ce que serait leur vie à la retraite. Ils considéraient tous deux que cette étape était encore loin dans le futur.
Nous leur avons ensuite demandé ce qu’ils présenteraient à un autre membre pour le persuader d’adhérer au régime. Toutes deux se sont montrées enthousiastes et encourageraient leur collègues à adhérer parce que, comme l’a dit Cici, « c’est de l’argent qui va directement sur votre compte sans que vous ayez à le gérer et c’est un avantage. Surtout dans ce secteur où il n’y a pas de garanties. Si vous travaillez régulièrement et que de l’argent est versé dans votre REER en plus de ce que vous gagnez déjà, c’est un argument de vente très important. »